Guillaume Brunetti, ingénieur application en MET et FIB chez JEOL

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a soutenu sa thèse en 2009

Peux-tu nous présenter ton parcours ?

La majorité de mes études a été réalisée à l’Université de Metz, qui est devenue l’Université Paul Verlaine à la fin des années 2000. J’ai suivi un cursus purement universitaire, débuté par un DEUG MIAS (Mathématiques, Informatique et Applications aux Sciences), puis poursuivi par une Maîtrise des Sciences et Techniques franco-allemande, gérée par le laboratoire LETAM de Metz.

Après différents stages dans des équipes de R&D en Allemagne, j’ai voulu continuer mon parcours avec un Master 2 Recherche, spécialité Matériaux. Après ce Master 2, la voie logique était de poursuivre en thèse, ce que j’ai fait en rejoignant le LETAM pour une thèse financée par le Ministère de la Recherche, dont le sujet était : « Mesure de déformation par CBED : développement et application d’une approche multi-clichés ».

À la fin de ma soutenance en décembre 2009, en me rendant à mon pot de thèse, un membre du jury m’a proposé un postdoctorat au CEA Grenoble. Après deux années de postdoc consacrées à la précession et à son apport pour l’orientation et la reconnaissance de phase, j’ai commencé à chercher un emploi. L’année 2011 était compliquée pour le marché du travail en France et en Europe ; j’ai répondu à la seule annonce correspondant à mon parcours et j’ai été embauché par la société JEOL (Europe) SAS en 2012.

Pourquoi as-tu choisi de faire une thèse au LEM3 ?

La thèse s’est présentée à moi comme la continuation logique de mes études. J’ai toujours voulu aller le plus loin possible, et la thèse me paraissait être un bon objectif à atteindre.

Dans une thèse, le sujet est important, mais l’encadrement l’est tout autant. Je connaissais certains de mes futurs encadrants car ils avaient été mes professeurs en Maîtrise/Master, et le côté expérimental du sujet m’a beaucoup intéressé.
Avec du recul, cette thèse m’a orienté vers mon emploi actuel. Elle m’a permis de découvrir la microscopie électronique en transmission, qui est devenue le fil conducteur de mon parcours professionnel.

Quel poste occupes-tu aujourd’hui et en quoi ta thèse au LEM3 t’a-t-elle été utile ?

Aujourd’hui, je travaille pour la société JEOL, fabricant japonais de microscopes électroniques, en tant qu’ingénieur application MET/FIB et marketing. Je m’occupe de la promotion des produits de la société sur le territoire européen (conférences, workshops, etc.) et je participe au processus avant-vente, que ce soit pour les discussions techniques, les études de faisabilité ou certains développements spécifiques sur des projets de microscopie électronique en transmission.

En quoi ma thèse m’a-t-elle été utile ?

Très bonne question. Les réponses sont multiples ; elle m’a permis de :

  • gagner en autonomie dans la gestion de projet,
  • me familiariser avec la microscopie, qui est devenue mon cœur de métier,
  • découvrir le milieu de la recherche et de l’industrie,
  • étoffer mon réseau,
  • réaliser un postdoc au CEA Grenoble,
  • me poser des questions et tout faire pour y répondre,
  • apprendre à ne pas baisser les bras et atteindre mes objectifs,
  • … et bien d’autres choses encore.

Un conseil aux futurs doctorants du LEM3 ou un souvenir marquant ?

La thèse est un projet que l’on porte pendant trois ans. C’est une expérience unique, avec ses bons et ses mauvais côtés. Mais, à la fin, la satisfaction d’avoir réussi est telle que cela devient un moment exceptionnel de notre vie. Si vous avez la possibilité et l’envie de faire une thèse… allez-y, foncez !